Dans son article 53 (Titre 7, chapitre 2), le décret n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
autorise l’utilisation temporaire, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire lié à l’épidémie de COVID-19, du Rivotril injectable (clonazepam) pour prendre en charge la dyspnée ou la détresse respiratoire chez les patients COVID-19 dont l’état clinique le justifie. Cette molécule est un sédatif (et non un produit létal comme cela a été faussement écrit dans certaines publications récentes) utilisé quand les malades souffrent d’une atteinte pulmonaire telle qu’il y a un risque de suffocation ; elle pourra être délivrée comme traitement de confort, pour l’apaisement. Habituellement, le midazolam (Hypnovel) est utilisé pour cela, mais des tensions sur les stocks de médicaments existent actuellement et font redouter un risque de pénurie. Dans ce cas, le décret permet d’utiliser le Rivotril pour assurer l’accompagnement des patients en soins palliatifs, confrontés à un état d’asphyxie, y compris en Ehpad. Pour les patients dont le pronostic vital est engagé à très court terme, cette molécule peut permettre une sédation profonde et continue.
Les Néo-Zélandais ont voté en masse lors d’un dernier référendum (initié le 17 octobre) pour approuver, ou non, l’euthanasie.