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Affaire Vincent Lambert : relaxe demandée pour le médecin - DNA

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Communiqué
28 novembre 2019
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Ses parents, favorables au maintien des soins, ont attaqué le médecin.Audience parfois tendue au tribunal correctionnel de Reims qui jugeait ce mardi le médecin-chef de service ayant appliqué le protocole d'arrêt des traitements de Vincent Lambert pour "non assistance à personne en danger".

Le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette, a demandé  la relaxe du docteur Vincent Sanchez.

Le jugement sera rendu le 28 janvier 2020.

62 décisions judiciaires en six ans

Quatre mois après le décès de ce patient en état végétatif chronique, cette affaire se prolonge en effet sur le plan judiciaire... qui a déjà fait l'objet de 62 décisions en six ans.

Elle fait suite à une action datant du mois de mai, du vivant donc de Vincent Lambert, intentée par Viviane et Pierre Lambert, farouchement opposés à cet arrêt des traitements.

Également poursuivi dans cette affaire qui a publiquement déchiré une famille, le CHU de Reims.

"J'ai le sentiment d'avoir fait mon travail"

"Sincèrement, je suis étonné de me retrouver là. Mais c’est à Vincent Lambert que je pense,à son épouse, à sa famille et à ses parents", a déclaré le Dr Vincent Sanchez, posé et pesant ses mots.

Il est le troisième médecin chef de service à avoir pris en charge cet ancien infirmier victime d'un accident de la route en 2008.

"J'ai clairement le sentiment d'avoir fait mon travail", a-t-il ajouté en rappelant qu'il avait agi dans le cadre de la loi et des multiples décisions de justice allant dans ce sens.

"Une mise à mort"

Or, pour Me Triomphe, "l'arrêt du Conseil d'État qui a justifié la décision du docteur Sanchez n'est pas définitive". Il a même évoqué une "mise à mort" dans sa plaidoirie.

Il s'est référé aux mesures provisoires qu'avait demandé une instance internationale de l'ONU. Pour les parties civiles, il s'agit ni plus ni moins d'"une décision gouvernementale".

L'audience doit se poursuivre avec les avocats de l'hôpital et du médecin chef. Lequel risque jusqu'à cinq ans de prison et une amende.

Le site de DNA