Durant la crise sanitaire, l'organisation des cérémonies funéraires demeure évidemment possible, mais dans la stricte limite du cercle des intimes, donc en nombre très réduit et en observant scrupuleusement les gestes barrières, et notamment la distance sanitaire recommandée (difficile dans un moment où les gestes d'affection sont importants pour accompagner le deuil).
Seuls les membres proches de la famille (20 personnes au maximum) pourront donc faire l'objet d'une dérogation aux mesures de confinement fondée sur des "motifs familiaux impérieux" (ne pas oublier de remplir l'attestation de déplacement dérogatoire).
Si l'enterrement a lieu dans une autre région, vous pouvez vous y rendre. Il s'agit d'un déplacement pour motif familial impérieux.
A savoir : selon l'avis du Haut Conseil de Santé Publique du 24 mars, les effets personnels d'une personne COVID-19 décédée doivent être lavés à plus de 60°C pendant au moins 30 minutes ou désinfectés (dans le cas des bijoux). Si le lavage n'est pas possible, ils sont mis dans un sac plastique fermé pendant 10 jours. Contrairement à une idée qui se répand, les effets personnels n'ont pas besoin d'être brûlés.
PhL
A lire le témoignage de Julie d'Haussy, dans La Croix « Voilà où j’ai récupéré les cendres de maman, c’est une honte ! »
Pour aller plus loin :
- l'avis du Haut Conseil de la Santé publique relatif à la prise en charge du corps d’un patient cas probable ou confirmé COVID-19
- la note de l'Espace éthique régional de Normandie à propos de la capture et de l'utilisation de l’image (photo ou vidéo) des malades et des défunts dans le contexte de la crise COVID-19
La téléconsultation constitue une voie nouvelle pour faciliter l’accès des citoyens aux soins sur l’ensemble du territoire.
