Le Pacte Progressiste s’élargit
Au 15 novembre 2023, vingt-six associations constituaient le Pacte Progressiste autour de MGEN et de l’ADMD dont les présidents – Matthias Savignac et Jonathan Denis – sont les deux co-porte-parole.
L’objectif de ce Pacte demeure le même depuis sa création le 20 mars dernier. Il œuvre en faveur d’une société qui donne toute sa place à la liberté de conscience, la solidarité, la citoyenneté et l’émancipation.
S’agissant de la fin de vie, le constat est fait d’une insuffisance notoire du dispositif légal français actuel (loi Claeys-Leonetti de 2016) qui génère des drames de la fin de vie par manque de moyens et « surdité » à l’égard de la demande de ceux dont la vie n’est plus que de la survie. En ce sens, le respect de la liberté de choix, en conscience et sans pression, commande l’ouverture la plus large du champ des possibles.
C’est pourquoi, dans le Pacte Progressiste, les associations signataires demandent l’accès universel à des soins palliatifs de qualité sur tout le territoire français, dans des conditions d’égalité ; elles demandent la légalisation de l’aide active à mourir, qu’il s’agisse d’euthanasie (administration d’un produit létal par un tiers, soignant voire aidant) ou suicide assisté (auto administration d’un produit létal).
En fonction des ressentis au sein des associations, qui peuvent varier, les termes utilisés sont divers, tout en recouvrant une même réalité. Pour sa part, l’ADMD – attachée à la liberté de chacun – laisse ses militants libres de la sémantique, mais rappelle que l’euthanasie signifie la bonne mort et qu’euthanasie comme suicide assisté sont des termes compris par tous.
