
Royaume-Uni
Pour rappel, les questions liées à la fin de vie ne font pas partie du domaine réservé de Westminster, c’est-à-dire des lois prises par le pouvoir de Londres. Elles sont de la compétence des nations constitutives du Royaume Uni.
Au Royaume-Uni, un patient sain d’esprit peut refuser tout traitement qui le maintiendrait en vie. Il peut également demander une sédation terminale, y compris avec le double effet.
L’Advance Decision (Directives anticipées) est un document reconnu légalement, dont les demandes doivent être suivies, à condition que la personne qui les a rédigées fut saine d’esprit lors de sa rédaction.
En Angleterre et au Pays de Galles, un patient adulte sain d’esprit peut refuser des soins par avance en utilisant le document : Advance Decision (autrefois Living will) pour le cas où il ne pourrait plus s’exprimer.
En Ecosse et en Irlande du Nord, l’Advance Decision n’a pas de force légale mais selon la loi Adults with Incapacity Act 2001, les souhaits d’une personne adulte doivent être pris en considération dès lors que quelqu'un d’autre s’exprime pour cette personne.
Après 3 ans de débat, le 11 septembre 2015, à Londres, le parlement (House of Commons) a voté contre une loi dépénalisant le suicide assisté. Les opposants ont gagné par 330 voix contre 118. C'était la première fois depuis 1997 qu'un projet de loi allant dans ce sens était présenté au parlement. Pour autant, les parlementaires sont allés à l'encontre de la grande majorité de la population, qui est en faveur d'un changement de la loi.
Le 8 mai 2021, le Parti National Ecossais de la Première ministre Nicola Sturgeon, a remporté très largement les élections législatives (64 sièges sur 129), frôlant d’une voix la majorité absolue. Une discussion parlementaire sur la mort assistée devra s’ouvrir avant la fin de l’année, probablement à l’automne (un projet de loi a été déposé en juin 2021) et, d’ores et déjà, les décomptes font apparaître une majorité (Indépendantistes, Verts…) favorable à une loi de liberté. Les citoyens écossais, quant à eux, pourront participer jusqu’au 22 décembre 2021 à une consultation publique.
En octobre 2021, une proposition de loi en faveur de l’aide active à mourir a été votée en seconde lecture par la Chambre des Lords. Elle devra être ratifiée par le Comité de la Chambre des Lords afin de pouvoir ensuite être présentée au Gouvernement. Dans la nuit du 16 mars, sur demande du Gouvernement, le texte a été rejeté par une majorité de 55%.

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Notre participation au 16e Congrès de médecine générale (@CMGF_Congres) fut un succès.

"Mon père avait un cancer généralisé, il a bénéficié d'une euthanasie clandestine..."

Bienvenue à Raphaël Enthoven qui intègre le Comité d'honneur de notre association.