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Un bus pour parler du droit de mourir dignement - La Nouvelle République

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Communiqué
9 juillet 2018
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Personne ne doit mettre un veto sur la fin de vie : chacun fait ce qu’il veut, affirme Claudette Foussier, militante de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

« Les gens ont besoin de réponses. » Ces réponses, elles ont été apportées via un bus dédié, garé sur la place Anatole-France, à Tours, mercredi 4 juillet.
Une confusion est très souvent relevée, et non des moindres. « L’euthanasie et le suicide assisté, ce n’est pas la même chose », s’exclame-t-elle. En effet, la première se déroule dans les hôpitaux. L’équipe médicale arrête les soins médicaux, sans concertation avec les proches. Le second, lui, est accompagné par la famille. « La personne avale ou s’injecte une substance léthale. Jusqu’au dernier moment, elle peut décider de renoncer à se donner la mort », précise la militante.
L’ADMD souhaite que la loi Leonetti soit étendue et développée, au vu des 90 % de personnes favorables au suicide assisté. « On les rassure et on fait preuve de pédagogie, notamment dans la manière d’exprimer leurs souhaits », explique Alain Fiévez, délégué de l’ADMD 37. Normalement, cette démarche s’effectue sur papier libre, après une discussion avec le médecin traitant. C’est ce qu’on appelle une directive anticipée. « J’éprouve des difficultés à remplir la mienne et celle de mon mari. Ma venue au bus m’a permis d’y voir plus clair », témoigne cette Tourangelle. D’une manière générale, le cadre juridique reste assez flou. « On sollicite les parlementaires, en suggérant des propositions de loi sur les pratiques à adopter, telles que la sédation profonde et continue, ou encore le droit au soulagement de la douleur », conclut Alain Fievez.

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