Le Journal de l'ADMD
– Juan-les-Pins, le samedi 10 septembre (Antibes, la ville dont Jean Leonetti est le maire), l’ADMD et ses presque 68.000 adhérents va réaffirmer haut et fort sa revendication constante portée depuis sa création en 1980 : le droit de choisir librement et en conscience les conditions de sa propre fin de vie, c’est-à-dire le choix entre un accès universel aux soins palliatifs (prévu pourtant dans la loi de 2002 mais toujours en nombre notoirement insuffisant), la légalisation de l’euthanasie active et la légalisation du suicide assisté. Et ceci pour l’unique raison que notre corps nous appartient. A nous, et pas aux voleurs de liberté...

Edito […]
Dans un changement éthique et sociétal aussi profond que celui induit par la légalisation de l’euthanasie et le suicide assisté, il y a trois batailles à mener : celle de l’opinion publique, celle des soignants et celle des élus :
• L’opinion publique porte des valeurs, manifeste, réclame et revendique.
• Les soignants posent des actes encore illégaux et font pression sur leur Ordre.
• Les élus votent les lois et mettent en forme la revendication. L’ADMD et les militants pour le droit de mourir dans la dignité ont déjà remporté une bataille de façon très nette.
Celle de l’opinion publique. Selon les différents sondages, entre 90 et 96% des Français sont favorables à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté (ce sont ces mots que comprend l’opinion publique, et aucun autre...).
